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Quai des Nocturnes
Quai des Nocturnes
  • Un coin de Paname fort peu connu, où se côtoient les pires créatures de l'ombre... Des lycanthropes ivres morts aux souris de labo à l'oeil malicieux, chacun trouve sa place en ce coin du web. Je vous sers quelque chose, l'ami ?
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La boîte à meuh du QdNox
Quai des Nocturnes
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19 mai 2012

[StoriaNova III] Voglia II : Ugni Mani

 Yoho, bonasera ! 


Comme promis, me revoilà ce week-end avec une petite note douceur,
un peu de musique et une nouvelle traduction.

L'occasion de présenter quelques nouvelles gribouilles
de mon carnet de croquis.

On reste un peu dans la "logique" des posts précédents,
même si la chanson que je vous présente cette fois-ci,
parle plutôt de prisonniers qui rêvent dans leur cellule respective
d'un monde meilleur.
Seulement, en pratique, l'utiliser pour l'histoire de mes deux persos,
ça se tient !

Allez, on allume le poste !

(NB : La petite vidéo, c'est juste pour avoir un son de bonne qualité.
Je ne me suis donc pas foulée sur sa réalisation.
Les images, vous les connaissez ou les retrouverez dans la suite.
Néanmoins, elle raconte bien une histoire... ;) )


UgniMani pè Voglià par FlickydiCorsica

 

Ugni Mani

Paroles : Svegliu d'Isula (S. Tramoni/ A.Secondi)

Traduction : Flickii :)
(mais Merci à mon fidèle Minò, qui vient, certes, de Bastia,
mais qui connaît les variantes de Corse du Sud.)

Si scopri in u bughju

Scritta à nantu à i mura

O quant'idda hè dura

A vita ch'eiu t'aghju

 

On se découvre (confie) dans l'ombre

C'est écrit sur les toits, sur les murs

O combien elle est difficile

la vie qu'on a,  toi et moi.

 

Ghjunghjini ghjuvanotti

U cori affannatu

Spaventu tadda fiatu

E pienghju ugni notti

 

Jeunes gens tout juste arrivés,

Le coeur oprimé,

effaré, le souffle coupé,

en pleure chaque nuit

 

Ingutuppati i nosci mani

Tali una donna in prighera

No' saremu ligati ugni mani

 

Joignons nos main,

comme celles d'une femme en prière,

Nous serons liés par chacune de ces mains.

 

Mai più rimisciu pà l'alba

Pà tè a vita avali hè calma

E saremu ligati ugni mani

 

Plus rien ne bouge jusqu'à l'aube,

Pour toi, la vie à présent est calme,

Nous serons liés, main dans la main

 

Si manghja pani siccu

U brocciu hè luntanu

Ci manca u tianu

Issu musu cusì riccu

 

On mange du pain sec,

Il est loin le brocciu

Ca manque aussi le ragoût,

ce museau si délicieux.

 

E u ventu strascina

Hè un pocu tuntinu

Ma spazza u distinu

E una gloria si chjina

 

Et le vent nous emporte

Il tourne un peu en rond

Mais il n'y a plus de destin,

et la gloire s'est inclinée.

 

Ingutuppati i nosci mani

Tali una donna in prighera

No' saremu ligati ugni mani

 

Réunissons nos main,

comme celles d'une femme en prière,

Nous serons liés par chacune de ces mains.

 

Mai più rimisciu pà l'alba

Pà tè a vita avali hè calma

E saremu ligati ugni mani

 

Plus rien ne bouge jusqu'à l'aube,

Pour toi, la vie à présent est calme,

Nous serons liés, main dans la main

mani

 

Voilà, voilà,
Bon, je reconnais avoir eu un peu de mal pour quelques phrases.
J'espère ne pas avoir fait de contre-sens et conservé l'esprit du texte original,
même si, je me le suis un peu réappropriée à ma façon. ^^"

Mais, après tout, on peut être prisonnier de beaucoup de chose,
y compris de nos différences, et, alors, confronté aux autres,
on devient prisonnier de soi-même, non ?

Je vous laisse plancher sur le sujet en solo pour l'instant... ;-)
J'en ai fini, pour l'instant avec la parenthèse GhjiA/Otxoa,
(qui aura duré quelques posts !!) et je m'en retourne à Wölff2.

 

A prestù, amicacci !
:)

PS : Un nouvel album photo au Quai des Nocturnes,
rassemblant mes croquis au crayon de ces derniers mois.

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Commentaires
M
Salute o Flickii, a sò chì st'articulu hè di parechji anni fà, ma vogliu risponde quantunque. Forse ti possu aiutà à capì sta canzona appinuccia megliu... Ind'a canzona sentu "...'ssu MUSCU cusì riccu", (invece di 'musu'), ce parfum tellement riche. Hè più logicu dinù ! :D Eppo "A vita ch'eiu t'aghju" ghjè sempliciamente "la vie que j'ai" (in suttanacciu s'adopra 'ssu 't' espletivu (senza sensu) cunghjughendu u verbu "avè" à a siconda parsona... <br /> <br /> Rilighjendu e parolle mi ne sò avvista chì "ugni mani" (sopratuttu in listessa pusizione ch'è "ugni notti" puderia dì dinù "chaque matin"... chì ne dici tù, o Flickii ?<br /> <br /> Infine, eccu a me interpretazione di sta strufata: <br /> <br /> Ghjunghjini ghjuvanotti<br /> <br /> U cori affannatu<br /> <br /> Spaventu tadda fiatu<br /> <br /> E pienghju ugni notti<br /> <br /> <br /> <br /> Il arrive des jeunes<br /> <br /> Le coeur oprimé,<br /> <br /> Un effroi à couper le souffle<br /> <br /> et je pleure chaque nuit
F
Ravie que cette chanson te plaise. <br /> <br /> De façon générale, et comme j'ai déjà eu l'occasion de te le dire précédemment, je suis également ravie de participer via mes humbles travaux au partage de la culture insulaire, et accessoirement de t'avoir initié/réconcilié avec la musique de mon île. X) <br /> <br /> Salùte di a stelle, a stu Bastiacciu, qui doit effectivement bien se marrer depuis la Citadelle. Pas impossible qu'un autre grand bonhomme, originaire de là-bas, ne lui fasse pas quelque écho, d'ailleurs...<br /> <br /> Aio, à prestù, cara ranochjà ! :)
O
Tout est dit dans le titre, j'accroche de plus en plus à la chanson Corse, et c'est toi qui m'a fait découvrir la chose. J'en connais un qui dort depuis quarante-deux ans en veillant sur Bastia qui doit bien rigoler. Difficile de l'oublier celui-là. <br /> <br /> Mode nostalgie off.
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