[Traduction] : A' di ti di tù...
Ohé, ohé, c'est Lundi, me revoilà !
J'ai suffisamment de retard de pour m'accorder le luxe
d'un deuxième post, en cette nouvelle (et courte) semaine.
On se retrouve donc aujourd'hui pour une petite musique,
dans la tradition assez rituelle du Quai des Nocturnes.
Aujourd'hui, une nouvelle chanson du groupe A Filetta
issue de leur excellent album "Si dì me", rapporté du disquaire de Cortì,
il y a une semaine ou deux. :)
Mention "coup de coeur", pour Mr Acquaviva et ses compères,
qui ne cessent de surprendre et d'émerveiller depuis de nombreuses années.
En attendant que je dénoue mes dix doigts palmés pour vous écrire un petit
article à leur sujet, je ne peux que vous conseiller de vous rendre directement
à la source (i-e : leur site officiel).
Bon, revenons-en à nos Nocturnes...
avec donc, cette chanson d'A Filetta qui "illustre" plutôt bien
les prochaines péripéties de Wolff2.
Et notamment, les relations potentiellement explosives
entre Santoni, Bianca, Gilles et Otxoa.
Aio, en attendant, on allume le post, au fond de la pièce,
les pieds plaqués contre le radiateur
(parce que ça pince à Paname !!)
(*J'innove avec un nouveau media de présentation de musique.)
A' di' ti di tu (extrait) / A Filetta par FlickydiCorsica
Cenere, venti è vite à caternu
Inserciditi li cori chì chjamanu in darnu
Ma l'amore ci fù
Ed'hè firmatu, principessa
A'dì ti di tù
Cendres, vents et vies à la ruine
Les coeurs glacés d'effroi qui clament en vain
Mais l'amour a été
et il est toujours, princesse
A te respirer.
In li to passi incerti ver'di e bracce sparte
Ci hè Mammata chì ride, Mammata scumparte
Tepidi sonnii è grazie tante
Chi t'avvignanu, principessa
Da ch'elle sò tamante
Dans tes pas incertains vers des bras grands ouverts
Ta mère sourit, elle te crée
des rêves doux et tant de grâce
Qui t'entourent, princesse,
De leur générosité
Annant'à quachì vechju quaternu
Eccu tu mintuvata, Tesoru
De Barbirossu lu cecu,
U primu amante d'oru
Sur une page de quelque vieux cahier
Voici ton témoignage, Trésor
De Barbirossu l'aveugle
Le premier amant d'or.
Notez que c'est mon premier portrait de femme en couleurs,
dans ce style semi-réaliste que je développe "pianu a pianu"...
J'aime plutôt le rendu final même si certains détails sont encore moches, ça progresse, disons. ^__^"
Aio, bona sera, amicacci !
Flickii